Friday, November 06, 2009

Accoucher d'un rien

Il fallait que ça sorte, il n'est plus possible d'avancer autrement. Mon oeil s'est disloqué dans cette vaine entreprise. Il me restait les oreilles, bien heureusement pour calmer ma douleur. Mon humeur s'est mise à vaciller, mais j'avais encore ce rempart amoureux pour détendre mon désespoir. Pas toujours facile de trouver sa place, d'avoir envie de laisser des traces. Parfois, se terrer, loin des préoccupations extérieures, une caverne confortable, niché entre deux enceintes, je résiste. La vague m'emporte, en laissant dans ma bouche, un goût amer d'incompréhension. Te laisse pas avoir, ne reste pas superflu, un produit surnuméraire de plus me dit cette conscience soucieuse.

Dérive certes, mais accroche-toi à un bout de bois flottant, n'existe-pas à travers un miroir. Et Aretha Franklin hurle think dans le salon juste à côté, la remise en question est loin d'être finie, il faut la soulever encore, pour voir les cafards se défiler. Freedom, oui comme dans la chanson de tête raide, je me souviens l'affront de la mer face à la minable absence d'éternité dans mes actions. Que restera t-il quand ils auront repris le contrôle? La machine me ment, les médias me mentent, les sites de communication instantanée me rendent flou. J'en suis à me dire, qu'il faut lâcher des bribes comme ça, sans trop y réfléchir, histoire de causer avec mon esprit. Les notes résonnent encore dans ma tête, le sifflement d'une nappe d'acouphène. Magique tourbillon à mon ennui, l'idée d'ailleurs survient, et il suffit juste qu'elle m'effleure pour qu'elle emporte ma volonté. Tout réside dans un fragile équilibre entre tempête et accalmie.

Un papillon s'est infiltré par le creux de mon oreille et bat des ailes violemment dans mon cerveau. Non mais où ont-ils vu qu'il fallait me tondre comme un mouton? Ce n'est pas l'histoire qui recommence, une décadence de spleen, un son glitch, interférence infimes pour mes synapses en léthargie. Non, vous n'aurez pas ma liberté de délirer. Fané, Les pétales rabougrissent, et les feuilles mortes tombent à la pelle. Faut-il rester sur un rail, comme un wagon, dans l'attente d'une invitation? Dérivons mes amis, dérivons...

Crisopa - Ovulous



Sunday, December 14, 2008

Landau - Thepicompromise

Friday, December 05, 2008

Urban Perceptions



Vous avez soif de street art, allez donc faire un tour sur le blog Wooster collective, qui regroupe de magnifiques illustrations originales de cet art ancré dans l'environnement urbain.

Ken Boothe - Black Gold & Green



Ce qu'il y a de bien avec le reggae, le roots, c'est lorsqu'un morceau te rentre sous la peau, avec intensité. On se plaît à inventer des plages en vert, noir et or, un pays onirique où la notion même de liberté n'existe pas, puisqu'elle est évidente. Un monde magique et béni où le soleil est doux et chaud à la fois. Sa mélodie est si mélancolique. Ce morceau de Ken Boothe est
tendre...

Wednesday, December 03, 2008

Les gorilles attaquent Paris




Tape avec moi sur des bambous creux...

" Mais mais mais, cette version de Hasir est exceptionelle puisqu’elle est en live et je peux vous dire que ça déchire tout. Un live au Grand Rex à Paris. Vous verrez que Modeselektor font du vrai live tonitruant car cette bombe a vraiment une odeur de mâle gorille branché en cravate . " Shift. 08

Cliquez sur l'image pour écouter TRIANGLE Spéciale MDSLKTR !

The Flashbulb - Planet TH

Imaginez-vous un monde où la chair a été remplacée par des bouts métalliques, un monde où les lois de la gravitation ne posent plus aucun problème. Ils se déplacent à des vitesses absolument folles. Créer des gigantesques tracteurs de l'espace avec lesquels ils acheminent des bouts de planètes pour les reconstruire ailleurs. Puis moment de flottement, régression ils redeviennent des singes, face a un monolithe blanc, et tout va continuer encore et encore...

Ecoutez Planet TH par The Flashbulb !

Cliquez sur l'image pour l'émission TRIANGLE spéciale
The Flashbulb...

The Flashbulb - Red Extensions of me (2005)

Soundtrack for a vacant life


The Flashbulb - Soundtrack for a vacant life (2008)

J'ai vraiment un coup de coeur pour un album de The Flashbulb qui s'appelle Soundtrack for a vacant life. Tout d'abord qui se cache derrière cet étrange pseudo? The Flashbulb de son vrai nom Ben Jordan est un musicien américain de 30 ans qui a commencé à être produit en 1999 et qui multiplie les albums de manière exponentielle sous différents pseudos...

Mais parlons de l'album, donc Soundtrack for a vacant life est le huitième album studio de Ben sous le pseudo de The Flashbulb, sorti en 2008 sur le label alphabasic.

Pourquoi j'ai choisi cet album? Tout simplement parce qu'on a souvent tendance à croire que les musiciens électro sont cantonnés dans leur rôle de rat de laboratoire, expérimentant et triturant les sons pour produire une matière tellurique et étrange. Et bien non ! Ce n'est pas que ça ! Et justement cet album est une symbiose parfaite entre l'envie acoustique de Ben Jordan ( très a l'aise avec une guitare ou un piano) et le côté electro , IDM ,drill'n bass de sa musique.

L'album comporte 31 pistes dont la longueur varie entre 1 à 2min, et qui sont toutes d'une richesse absolue. D'un morceau élégant et mélodique bien dénommée "La tristesse durera toujours " on passe à la tristesse hivernale violon et guitare avec "Hello i'm ben ", éclatant avec des morceaux un peu plus rock comme " Kirlian voyager ".

Dans tout ce bel assemblage sonore se mêle de l'abstract hip hop avec de la guitare manouche comme dans "Dirt Bikes and street vendors ", de la guitare sèche "Steel for papaa ", des percussions enragées avec le titre "Vicious circles " , des tentations indus, mélancoliques, de la belle rythmique, de la mélodie finement amenée...

En fait on discerne vraiment que msieur ben a vraiment l'âme d'un poète qui regorge de sonorités. On a en effet la sensation qu'il a essayé de condenser au maximum ses morceaux, de n'en garder que l'essentiel pour que l'album soit de la première piste à la dernière une suite symphonique d'interludes magiques... un réel voyage...

C'est la bande originale de la vie d'un solitaire...


  1. "Prelude" – 1:09
  2. "Kirlian Voyager" – 2:24
  3. "Steel for Pappa" – 1:16
  4. "Dirt Bikes and Street Vendors" – 1:55
  5. "Bodies in the House Next Door" – 1:17
  6. "Forbidden Tracks" – 3:15
  7. "Sunset Dept." – 1:17
  8. "Someone" – 2:27
  9. "La Tristesse Durera Toujours" – 2:00
  10. "That Missing Week" – 3:52
  11. "Remember Tomorrow" – 3:14
  12. "The First Rain and You" – 2:38
  13. "Warm Hands in Cold Fog" – 2:43
  14. "Near the Woods" – 2:19
  15. "Sunshine" – 3:21
  16. "No Running Water" – 1:59
  17. "Leaving Georgia" – 2:04
  18. "Severed" – 2:06
  19. "Vicious Circle" – 2:23
  20. "Swollen Trees" – 2:28
  21. "Submerged Renewed" – 3:05
  22. "Hello Mr. Tree" – 2:05
  23. "I Believed in God" – 2:19
  24. "Pine Ridge, SD" – 1:05
  25. "That Final Week" – 2:25
  26. "Returning Flight Theme" – 1:56
  27. "Floating Through Time" – 1:48
  28. "Highway One" – 2:28
  29. "Hello, I'm Benn" – 2:01
  30. "Suspended in a Sunbeam" – 2:19
  31. "When the Sky Ends" – 2:59

The Flashbulb official site

The Flashbulb - California Dreaming


The Flashbulb - Kirlian Selections (2005)


The Flashbulb aka Ben Jordan nous offre ici une perle en reprenant l'incontournable California Dreaming de The Mamas & The Papas. Doux, mélancolique à souhait, sa reprise me fait ressentir la mer, des souvenirs avec mes grand parents, on a les yeux dans le vague à l'âme...

The Flashbulb official site